Prise de congés avant le 31 mai 2024 : On vous explique tout !

par | Mai 2, 2024 | RH pratiques | 0 commentaires

Il est essentiel pour tout salarié de connaître ses droits en matière de congés et de les planifier de manière stratégique. En particulier avec l’approche de fin mai 2024, il est important de comprendre les dates limites pour prendre les congés de l’année précédente (N-1). Dans cet article, Valorecia vous en dit plus pour maximiser l’utilisation de vos congés et surtout éviter toute perte inutile !

Comprendre la période de référence des congés.

La période de référence des congés correspond à l’année civile précédente. Ainsi, les congés acquis en 2023 doivent être pris avant la fin mai 2024 (soit avant le 31 mai 2024) pour éviter leur perte. Il est donc crucial de connaître cette date butoir pour organiser vos congés de manière optimale.

Les dates limites pour la prise des congés peuvent différer d’une entreprise à une autre, notamment en fonction de la signature d’une convention collective ou d’un accord de branche. Vous pouvez vous informer auprès de votre service des Ressources Humaines pour connaître les éventuelles dates limites internes fixées par votre entreprise.

Salariés : vos droits en matière de congés.

Selon le Code du Travail, tout salarié a droit à un congé annuel payé, dont la durée minimale est déterminée en fonction du nombre de jours travaillés au cours de l’année précédente. Il est important de prendre en compte vos droits et de les faire valoir auprès de votre employeur pour planifier vos congés dans les meilleures conditions.

En règle générale, les congés sont décomptés en jours ouvrables, couvrant la période du lundi au samedi. Dans ce cas, le salarié accumule 2,5 jours de congés par mois travaillé, totalisant ainsi 30 jours par an.

Cependant, l’entreprise peut également opter pour un calcul basé sur les jours ouvrés, du lundi au vendredi. Dans ce scénario, le salarié accumule 2,08 jours de congés payés par mois, ce qui équivaut à 25 jours par an.

Que ce soit en jours ouvrables ou en jours ouvrés, le nombre de jours décomptés équivaut à une période de 5 semaines.

Report, congés maladie ; qu’en est-il des cas spécifiques ?

Dans certains cas, il est possible de reporter une partie des congés non pris au-delà de la période de référence, sous réserve d’accord de l’employeur. Toutefois, il est préférable de prendre vos congés dans les délais impartis pour éviter toute complication ou perte de droits.

Si un salarié est confronté à une maladie professionnelle, un accident du travail ou un arrêt maladie ordinaire avant la période de congés, la législation autorise le report des congés après la reprise du travail.

Vous avez des RTT ? Penchez-vous aussi sur le sujet !

Les jours de RTT (Réduction du Temps de Travail) que le salarié peut accumuler est déterminé par les accords collectifs ou les conventions de branche applicables à son entreprise, mais est également limité par un plafond légal. En général, les RTT sont utilisées pour offrir aux salariés des jours de congé supplémentaires, pour réduire leur temps de travail hebdomadaire ou pour créer des ponts entre les jours fériés.

Ces derniers peuvent également être concernés par la période de référence des congés. Assurez-vous de les planifier en coordination avec vos congés annuels pour optimiser votre temps libre et éviter toute perte.

En conclusion, il est crucial pour tout salarié de bien comprendre ses droits en matière de congés et de planifier leur prise de manière stratégique. En prenant connaissance des dates limites pour la prise des congés de l’année précédente, vous éviterez toute perte inutile et pourrez profiter pleinement de votre temps de repos bien mérité.

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