Après le “quiet quitting”, le “conscious quitting” ?

par | Mai 31, 2023 | RH pratiques | 0 commentaires

Le monde du travail est en pleine mutation. La crise sanitaire et le confinement notamment ont profondément changé notre rapport au travail. Qui suis-je en dehors de mon travail ? Est-ce que mon métier m’aide à m’épanouir au quotidien ? Mon entreprise est-elle en phase avec mes valeurs ? Quête de sens, utilité, épanouissement… ces questionnements sont au cœur des réflexions des français. Après le “quiet quitting”, nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à franchir le cap du “conscious quitting”. Valorecia, votre cabinet de conseil et de formation à Montpellier vous aide à faire la lumière sur ces termes et sur les nouvelles tendances liées au monde du travail.

Le “quiet quitting” ou l’art de travailler sans s’impliquer.

En français, on traduit le terme “quiet quitting” par “démission silencieuse”. Ce phénomène explose un peu partout dans le monde depuis l’automne 2022. Apparu pour la première fois sur le réseau social TikTok, ce terme désigne le fait d’effectuer uniquement le strict minimum au travail. De nombreux salariés, fatigués de ne pas être reconnus à leur juste valeur ou de voir leur vie professionnelle empiéter sur leur vie personnelle, décident de lâcher prise. Pour éviter le surmenage ou parce que leur travail représente plus une source d’angoisse que de plaisir, ils décident de dire “stop”. Plus exactement, ils choisissent de ralentir la cadence sans vraiment le verbaliser. Concrètement, cela signifie qu’ils vont respecter leurs horaires à la minute, accomplir uniquement les tâches qui leur incombent. Ces salariés vont effectuer leurs activités, à minima dans le cadre de leur contrat de travail, sans s’investir totalement.

Une démission silencieuse qui traduit un profond malaise sociétal.

Le “quiet quitting”, c’est une protestation silencieuse. Il est évident que les salariés qui usent de cette technique veulent faire passer un message. Leur milieu professionnel a cessé d’être un terrain d’épanouissement et d’apprentissage. Ils ne peuvent pas se permettre de protester ouvertement, en démissionnant par exemple, car ils ont besoin de leur salaire pour vivre. En revanche, ils ne veulent plus s‘investir de quelque manière que ce soit auprès de leur entreprise. Ils décident alors, en guise de protestation et de protection, de voir le travail uniquement comme une source de revenus.

Le “conscious quitting” ou la grande révolte de la génération Z.

Depuis quelque temps, on assiste à une nouvelle forme de révolution des salariés. Le “conscious quitting” ou la “démission en conscience”. Un nouveau cap de franchi avec cette fois, la démission effective des travailleurs. Cela fait écho au mouvement de la “Grande démission” qui a frappé le marché du travail américain courant 2021. Manque de cohérence entre leurs valeurs et celles de leur entreprise, absence d’engagement envers des causes sociales ou gouvernementales… les salariés, et plus particulièrement la génération Z, ne se contentent plus de “souffrir en silence”. Ils démissionnent.

Ces nouveaux comportements s’inscrivent dans un contexte sociétal particulier. Réchauffement climatique, guerre, inflation, catastrophes naturelles… animent notre quotidien. Les nouveaux travailleurs sont en alerte et veulent œuvrer pour un monde meilleur. Et s’il était temps pour les entreprises de participer ?

Face à la multiplication de ces phénomènes de démission, il est évident qu’il faut réagir.

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